• Le mercredi 17 mai: visite de Capri

    Après un trajet assez long (et une descente sinueuse mais magnifique sur Sorrento), nous avons pris le ferry pour Capri.

    C'est environ une vingtaine de minutes de trajet.

    Nous avons pris le funiculaire, avons mangé dans une ruelle ombragée, et puis nous avons fait du shopping, pris un café, une glace, nous sommes détendus face à un paysage à couper le souffle.

    Les petites villas blanches de l'île rappellent un peu la Grèce. L'eau est d'un azur incomparable, et d'une transparence cristalline.

    Nous sommes rentrés sur Sorrento à 16h, où nous avons passé le temps en lèche vitrine.

    Sorrento est une ville très agréable, où les habitants déambulent dans les rues à toute heure de la journée dans une allégresse toute napolitaine. Si nos élèves ont été attentifs, ils ont dû remarquer que cette atmosphère légère dissimule malheureusement un contexte extrêmement difficile. Les rues sont chaotiques,  mal entretenues, il y a des feux qui ne marchent pas (c'est la loi du plus fort et du plus rapide), les poubelles traînent de ci de là, dans une résignation de la population habituée à subir cela. La Camorra fait sa loi et l'Italie du sud en souffre.L'image de la Dolce Vita n'est qu'un mythe jeté aux touristes. Vivre dans le sud de l'Italie, quand on appartient à une catégorie socio-professionnelle de moyenne à basse, ce n'est pas évident. La précarité du travail est bien plus présente qu'en France, les jeunes sont souvent au chômage, vivent chez leurs parents pendant très longtemps. Réalité que nous entrevoyons à travers les vitres du car, sur notre route, mais que les sites magnifiques (trésors de l'Italie) nous font vite oublier.

    Nous avons dîné au restaurant à Sorrento. Puis nous sommes repartis sur les routes, vers le nord.

    Arrivée à La Garde sans encombre après un petit déjeuner à Brugnato et un déjeuner sur l'aire de Canaver.

    Nous espérons, madame Chaffanjon et moi-même, que le voyage vous a plu. Ce n'étaient pas des vacances, il fallait marcher longtemps, il faisait chaud, mais les sites visités font partie des plus beaux au monde et ont une valeur absolument unique.

    Adultes, nous espérons que nos élèves y reviendront et se rappelleront de cette parenthèse que leurs professeurs leur ont offerte.

    Rappelons-nous que les voyages ne sont pas un dû, qu'ils exigent toujours, en amont, une solide et exténuante préparation, qu'ils demandent de la part des professeurs accompagnateurs, une présence et une vigilance de jour comme de nuit. Et si ce séjour s'est déroulé sans encombres, c'est parce que nos élèves ont été à la hauteur de la confiance que nous leur avons accordée. Nous les félicitons d'avoir toujours su être à l'écoute.

    Madame Varenne


  • Mardi 16 mai après-midi

    Nous avons assez rapidement mangé sur l'aire du site d'Herculanum et avons suivi notre guide, un vieillard de 77 ans. Ce dernier a surpris tout le monde. Possédant une vivacité et une énergie hors du commun, il a su passionner l'ensemble du groupe. Émaillant son discours  de petites anecdotes truculentes, de comparaisons imagées et humoristiques, d'explication claires et précises visant à toucher tous les âges, il nous a dirigés pendant deux heures dans cette énorme cavité que sont les fouilles de Herculanum.

    L'intérieur d'une domus, avec son atrium et son impluvium

    détail d'une fresque murale

    Une rue de Herculanum

    repos des élèves dans les thermes romains

    un petit graffiti antique!

    La célèbre mosaïque représentant Vénus

     La visite a pris fin à 16h passées. Les élèves soucieux de pouvoir reposer leurs jambes ont été récompensés. Nous sommes revenus à l'hôtel.

     


  • Mardi 16 mai

    Après une nuit reposante à l'hôtel, nous sommes partis pour l'excursion du Vésuve.

    En cours de route nous avons récupéré notre guide, Stefano, qui était gentil, et qui avait une voix forte et une gesticulation toute italienne. Il a su intéresser les élèves à ce qu'ils voyaient, et auraient pu confondre avec une simple montagne de couleur un peu ocre. Il leur a expliqué l’oxydation du minerais contenu dans la lave, les composants des pierres qu'il leur a montrées. Il leur a parlé de l'ancien Monte Somma, que les habitants de Pompei d'avant 79 après JC confondait avec une montagne (il n'y avait alors pas de cratère), et leur a montré les cratères, du plus anciens au dernier (datant de 1944). Nous avons vu les quelques fumerolles s'échappant des failles que le bouchon de magma épais de 8 à 10km laisse échapper tout de même. Il faut savoir que ce bouchon n'est que de 3 à 4 km kilomètres sur les champs phlégréens. Ce n'est pas le Vésuve qui inquiètent nos vulcanologues, mais ces champs considérés comme étant en phase de réveil.

    L'ascension a duré une vingtaine de minutes sur une pente très escarpée.

    Au sommet, il fait frais, et nous avons flirté avec les bords du cratère. L'écho renvoyé par nos voix a beaucoup amusé le groupe, profs compris!

    une bombe volcanique. Jets de lave incandescente, qui, précipités violemment dans les aires, tournent sur eux même en séchant. Cela donne cet aspect rond à la pierre

    Vue du Vésuve.

    Le dernier cratère (de la dernière éruption: 1944)

    Nous sommes redescendus au car, et nous sommes dirigés vers Herculanum. Au passage j'en profite pour souligner la grande expérience des chauffeurs, qui, si ils ont déclenché l'indignation au départ avec la décision des sacs à dos dans la soute, ont toujours su brillamment conduire sur des routes pénibles et délicates et nous mener à nos destinations en temps voulu. Dès la première aire d'autoroute, ils ont reconnu que le groupe, à la différence de ceux qu'ils avaient emmenés avant, était sage et respectueux des consignes, et ont finalement permis le sac dans le car. Rien ne sert de polémiquer au départ. Chacun est maître de son royaume, et souvent, une petite mise à l'épreuve des groupes est nécessaire afin de faire confiance. Une petite discussion entre professeurs et chauffeurs a également permis de dénouer les tensions. Faîtes confiance à notre grande expérience des voyages, nous savons généralement bien dénouer les tensions et les méfiances naturelles. Un départ serein vaut mieux qu'un départ tendu, pour tout le monde.

     

     

     


  • Voici donc les images capturées lors de notre voyage à Pompei, Herculanum, Vésuve et Capri.

    Départ le dimanche 14 mai dans l'après-midi, voyage dans la nuit (fatiguant mais fait passer le voyage plus rapidement).

    Lundi 15 mai, petit déjeuner au restaurant de l'hôtel Victoria situé à la sortie des fouilles de Pompei. Une brioche industrielle, un peu de pain italien (et donc médiocre), du café au lait (que la plupart de nos élèves ne boivent pas). Petit déjeuner moyen mais tout de même bienvenu pour affronter la matinée à Pompei. La salle du restaurant est vaste, bien lumineuse, accueillante, le personnel très disponible.

     

    S'ensuit la visite de Pompei, avec une guide que je juge peu captivante (et les élèves aussi). Difficile parfois de saisir son français, approximatif et matiné d'italien. Cependant les élèves réellement intéressés par le site s'accrochent à ses explications, et suivront madame Chaffanjon lors de la visite libre de l'après-midi. J'ai un peu regretté le manque d'implication et d'intérêt de certains élèves venus là pour manger, discuter et penser à rentrer à l'hôtel, tandis que la majeur partie a témoigné d'un réel intérêt. La guide nous a félicités pour la bonne tenue du groupe et a dit qu'elle n'avait plus vu de jeunes aussi motivés depuis bien longtemps.

     

    Nous avons ensuite mangé au restaurant où nous avons pris le petit déjeuner. Les élèves étaient contents, ils ont pu manger la célèbre pizza napolitaine à la pâte incomparable. Moment de repos fort appréciable. Le restaurant, habitué à servir à de grandes tablées, a été d'une rapidité et d'une efficacité que j'ai rarement vues ailleurs.

    L'après-midi, nous avons divisé le groupe en deux. Plus d'une vingtaine d'élèves (tous latinistes), ont suivi madame Chaffanjon pour une visite de Pompei. Certains sites ne sont ouverts que l'après-midi, ils ont pu les voir, et les explications de leur professeur de latin ont été très éclairantes. Une élève m'a même confiée que cela avait été son moment clef de la journée. L'autre partie du groupe a déambulé entre achats de souvenirs, glaces, granite. Nous sommes rentrés à l'hotel, à Pozzuoli qui est une ville de la banlieue  de Naples, située sur les champs flégréens (i campi flegrei), un site volcanique moins célèbre que le Vésuve. L'hôtel est accueillant, avec un beau rez de chaussée où les élèves ont pu se réfugier pour y capter la Wi FI. Les petits soucis matériels ont été, comme d’habitude, vite résolus.

     

     

     

     


  • Bonjour, pensez à rendre les papiers pour le voyage,

     

    Grazie mille

     

     





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